BLEU – VERT – ROUGE s’organise en triptyque. Trois pièces. Bleu. Vert. Rouge. Comme des fragments d’une même pensée, trois faces d’un même bloc. Une en majuscule, une en minuscule, une en kaléidoscope. Trois pièces qui se conjuguent comme trois façons de percevoir nos manières d’être ensemble. Être ensemble : un terreau parfait pour la contagion. Nous sommes constamment entourés de l’image et de la parole des autres, puis soudainement, tes gestes deviennent mes gestes, tes mots deviennent mes mots. Nous sommes contaminés, nous contaminons. Images et paroles des autres composent le décor de nos vies. Mais arrivent-ils à remplir nos vides ?
– marie b.
Figure montante de la création chorégraphique québécoise, Marie Béland se distingue par la douce folie de son imaginaire et son approche ironique et déjanté qui plonge l’auditoire dans des jeux de perception savamment orchestrés. Le titre de l’œuvre fait à la fois référence aux ondes lumineuses que l’œil peut percevoir et qui composent notamment l’écran cathodique, mais aussi à trois éclairages, trois perceptions possibles sur un seul et même spectacle. La chorégraphe se place ici à la croisée des disciplines mêlant vidéos, humour, trouvailles ingénieuses, détournement d’objets et musicalité des langages. Sous couvert d’une apparente légèreté, Marie Béland et ses trois complices performeurs s’interrogent avec intelligence sur la façon dont l’image et la parole influencent nos corps et y laissent des traces.
– Agora de la danse
Directrice artistique et chorégraphe : Marie Béland Interprètes et collaborateurs à la création : Simon-Xavier Lefebvre, Marilyne St-Sauveur et Ashlea Watkin Conception et manipulation sonores : Steve Lalonde Conception et régie vidéo : L E M M Dramaturgie et direction des répétitions : Sophie Michaud et Anne Thériault Conseillers artistiques : Olivier Ducas et Francis Monty Conception des éclairages : Yan Lee Chan Scénographie et costumes : Angela Rassenti Conception de la toile de projection et direction technique : Érik Palardy Conseillère à la voix : Suzanna Hood Direction de production : Nicolas Labelle Photos promotionnelles : Martin Flamand Durée : 65 minutes Première : 23 janvier 2013 à l’Agora de la danse, Montréal, Canada maribé – sors de ce corps aimerait remercier le Conseil des arts de Montréal, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des Arts du Canada, le Cirque du soleil et son programme d’action culturelle, la Salle Pauline-Julien, la Maison de la culture de Trois-Rivières, la Maison de la culture Frontenac, la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal, la Maison de la culture Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Emploi-Québec et l’Agora de la danse pour leur appui.
VIDÉOS
EXTRAITS DU SPECTACLE
BANDE ANNONCE #1
BANDE ANNONCE #2
CLIP TOURNÉ PAR ACCÈS CULTURE DURANT LES RÉSIDENCES DANS LES MAISONS DE LA CULTURE, AUTOMNE 2012
PHOTOS
Photos de Mathieu Doyon prises à la première à l’Agora de la danse à Montréal
Photos de Nicolas Labelle prises en répétition
Photos de Ruben Hernandez prises en studio (décembre 2012)
L’ÉQUIPE DE CRÉATION
Angela Rassenti / conceptrice de costumes
Angela Rassenti a suivi sa formation en scénographie à l’École Nationale de Théâtre du Canada. Depuis 2008 elle conçoit des décors et des costumes principalement en théâtre et en danse contemporaine. Ce n’est pas sa première collaboration avec la compagnie maribé – sors de ce corps; en 2013 elle a conçu les costumes et les accessoires pour les créations; BLEU – EVRT – ROUGE et Vie et mort de l’élégance. Parmi ses autres œuvres les plus récentes; Une conception de costumes en mars 2014 avec Amélie Rajotte pour sa création Carnaval pour Tangente au Studio Hydro Québec, une conception de costumes pour Plus Vrai de Sarah Bild avec Danse Cité automne 2013, et une scénographie pour Scrap de Mathieu Leroux avec les Néos Futuristes à Espace Libre en 2012.
Créatrice et performeuse singulière, Anne Thériault tisse depuis plus de dix ans des collaborations avec des artistes d’horizons multiples : avec le compositeur Martin Messier, elle cosigne Derrière le rideau, il fait peut-être nuit (FTA 2011) et Con grazia (FTA 2016) ; avec l’artiste visuelle Julie Favreau, la performance Doux (Actoral 2016) ; et avec la compagnie BOP, Quatuor pour la fin du temps (OFFTA 2017) aux côtés de Karina Champoux, Frédéric Tavernini et Dave St-Pierre. Elle approche plus particulièrement le théâtre à l’occasion d’Ainsi parlait… de Frédérick Gravel & Étienne Lepage, et de La Fureur de ce que je pense de Marie Brassard. Elle est membre fondatrice de Lorganisme, une structure pour chorégraphes. Elle est également artiste associée de l’Usine C, où elle y a récemment présenté son dernier opus : Récital (FTA 2018). Actuellement, Anne Thériault travaille à de nouveaux projets en recherche, collabore avec plusieurs artistes en tant que conseillère artistique et se retrouve commissaire invitée pour l’événement COMPAGNONNAGE 21 de Danièle Desnoyers/Le Carré des Lombes, qui a lieu à l’hiver 2021. L’artiste est invitéepour une période de 3 années, en tant que chercheure à L’L, structure expérimentale de recherche en arts vivants, située à Bruxelles.
Photo : Lucie Rocher
Ashlea Watkin est diplomé de Grant MacEwan College et de L’Université Concordia. Interprète caméléon, elle apparaît depuis plusieurs années dans les univers de plusieurs chorégraphes à Montréal, dont Nicolas Cantin, Dana Michel, Dorian Nuskind-Oder, et Michael Montanaro. Artiste protéiforme, aimant le choc des rencontres, elle tisse de projet en projet une collaboration artistique de fond avec Nicolas Cantin. On la voit notamment dans Belle manière et Mygale et sera de sa prochaine création. En plus de développer un intérêt croissant de sa pratique de l’axis Syllabus, Ashlea développe son propre travail de chorégraphe. Son nouveau projet peur du jour, lié avec le studio 303 verra poindre sa première ébauche lors d’une résidence à Mains d’oeuvres à Paris. Elargissant le spectre de ses intérets et curieuses d’autres médias, elle collabore régulièrement avec Le réalisateur Thibaut Duverneix sur ses oeuvres d’installation vidéo et ses courts métrages.
Diplômé en écriture dramatique de l’École nationale de théâtre du Canada en 1997, Francis Monty est un touche-à-tout du théâtre. La mise en scène, le jeu clownesque, la marionnette et ses nombreux projets d’écriture s’entrecroisent. En 1999, il fonde le Théâtre de la Pire Espèce avec Olivier Ducas et en partage depuis la direction artistique. Cocréateur des spectacles de la compagnie, on a pu le voir dans sa plus récente création, Petit bonhomme en papier carbone, dont il est l’auteur, le metteur en scène et l’interprète. En tant qu’auteur dramatique, ses œuvres ont été présentées au Canada, au Brésil et en Europe : Par les temps qui rouillent, Déclownestration, Traces de cloune, Léon le nul, Ernest T. et Romances et karaoké qui lui a valu le Masque du texte original à la Soirée des Masques 2005.
Artiste de la vidéo et de l’installation, L E M M a développé une pratique combinant les arts médiatiques et la performance. En tant que concepteur vidéo, il a collaboré depuis 2003 à la création d’une douzaine d’oeuvres de danse et de théâtre pour la scène montréalaise, dont Assoiffés, de Wajdi Mouawad, mis en scène par Benoît Vermeulen pour le théâtre Le Clou. Présentement, il dévelloppe une monobande vidéo pour une nouvelle pièce orchestrale du compositeur Tim Brady, qui sera interprétée par l’orchestre symphonique de Québec durant le Mois Multi à Québec, en mars 2013. En 2012, il a complété le baccalauréat Cyberarts / Intermédia de l’université Concordia et débute sa pratique personnelle de performance médiatique.
Diplômée et boursière du Cégep de Saint-Laurent et de l’Université du Québec à Montréal, Marilyne St-Sauveur danse dans les pièces de Marie-Julie Asselin, Marie Béland, Lynda Gaudreau, Frédérick Gravel, Emmanuel Jouthe, OSEZ!/Karine Ledoyen, Dean Makarenko, Pierre-Paul Savoie, Andrew Tay, Katie Ward, la maison de production La 2e Porte à Gauche ainsi qu’avec l’artiste visuelle Elaine LaBrie. Ces projets la mèneront un peu partout sur les scènes québécoises et canadiennes mais aussi aux États-Unis, en France, en Angleterre, en Belgique, en Italie et en Chine. Marilyne a enseigné la danse à l’UQAM, au Collège Montmorency et enseigne au Département de danse du Cégep de Saint-Laurent depuis 2004. Elle travaille également à titre de répétitrice pour la danse et le théâtre. Titulaire de la certification Ageless Grace, elle partage sa danse auprès des personnes âgées avec la compagnie Danse Carpe Diem.
Nicolas Labelle / interprète et directeur de production
Suite à des études en théâtre, Nicolas Labelle s’initie à la danse en 2001. Ces expériences le poussent à poursuivre sa formation professionnelle en danse à LADMMI, l’école de danse contemporaine, qu’il termine en 2009. À la fin de ses études, il intègre la compagnie Bouge de là dirigé par Hélène Langevin, et participe à la création de L’Atelier qu’il continue à danser à travers le Canada. En 2010, il participe, en tant qu’interprète professionnel, à l’événement Le très grand continental concocté par le chorégraphe Sylvain Émard, dans le le cadre du Festival TransAmériques. Il est également de la distribution de la pièce Le carnaval des animaux ( pas selon Saint-Saëns ) de Manon Oligny. En 2011, il se joint à l’équipe du NTE pour la création de Ronfard nu devant son miroir une pièce de théâtre écrite et mise en scène par Daniel Brière et Évelyne de la Chenelière assisté par Estelle Clareton à la chorégraphie. Il danse également dans la production du Cirque du Soleil à Québec, Les chemins invisibles : Le royaume de tôle sous le direction chorégraphique de Harold Rhéaume. Au cours des dernières années, il participe à divers projets chorégraphiques de la relève, parmi lesquels : Pharmakon de Menka Nagrani, L’Âmentation de Ghislaine Doté, Aller simple de Dominique Thomas et Attributs de Raphaëlle Perreault. Il fait également partie des Imprudanses, la ligue d’impro-mouvement. En juillet 2012, Nicolas a la chance de participer au stageDeltebre Dansa en Espagne, grâce à l’obtention d’une bourse de perfectionnement au CALQ.
Olivier Ducas a étudié l’interprétation à l’École nationale de théâtre du Canada. De sa rencontre déterminante avec Francis Monty naît, en 1999, le Théâtre de la Pire Espèce dont ils assument conjointement la direction artistique. Auteur, acteur, metteur en scène et manipulateur au sein de la compagnie, Ducas est cocréateur des spectacles du Théâtre de la Pire Espèce qui les présente au Canada, en Europe, au Mexique et au Brésil. En 2008, il a écrit et mis en scène Roland (la vérité du vainqueur), une pièce de théâtre pour adolescents, inspirée de la Chanson de Roland. En plus de ses activités créatrices, Ducas est aussi formateur en théâtre d’objets auprès de professionnels, d’enseignants en théâtre et d’étudiants.
Ayant toujours donné dans l’hyperactivité sportive, Simon-Xavier Lefebvre a développé un intérêt pour le mouvement et l’espace dès son premier contact avec les arts martiaux. Vers le début de la vingtaine, alors qu’il terminait son baccalauréat en biologie, ses pensées étaient toujours ancrées dans les studios de répétition. Il décide de bifurquer définitivement vers la danse à la suite d’une rencontre avec Daniel Léveillé. Après une année d’études à l’École de danse contemporaine de Montréal, il est invité dans le processus de création de Un peu de tendresse, bordel de merde, de Dave St-Pierre. Jusqu’à aujourd’hui, s’ensuivent de nombreuses collaborations : Marie Béland, Andrew Turner, Anne Thériault, Virginie Brunelle, Sasha Kleinplatz, Estelle Clareton, Pierre Lecours, Hélène Blackburn, Estelle Clareton, Martin Messier, Milan Gervais, Frédérick Gravel et Parts & Labour. Simon-Xavier a aussi foulé les planches pour certains projets de théâtre, notamment avec Éric Jean, Mani Soleymanlou et Jérémie Niel. En 2020, Simon-Xavier a participé aux reprises de La vie attend (Parts and Labour), et faisait partie de l’équipe de tournée de Some Hope for the Bastards (DLD/Frédérick Gravel).
Sophie Michaud amorce sa carrière en danse au début des années quatre-vingt. Après avoir exploré la danse par les voies de l’interprétation et de la chorégraphie, elle fait sien le métier de « répétitrice ». En juxtaposant études supérieures (UQAM) et praxis, elle approfondit alors sa réflexion sur le rôle qu’elle joue aux côtés des chorégraphes et des danseurs. Depuis maintenant plus de vingt ans, elle évolue en tant que conseillère artistique, assistante à la chorégraphie, directrice des répétitions et mentor. Parmi ses principaux engagements, figurent de longues collaborations avec les compagnies Cas Public, Manon fait de la danse, Sinha Danse, Corpuscule Danse et Bouge de là. S’ajoutent ses collaborations avec Lucie Grégoire Danse, Fabrication Danse, maribé – sors de ce corps, Caroline-Laurin Beaucage et Catherine Gaudet, pour ne nommer que ceux-ci. À l’UQAM, elle a assisté plusieurs enseignants et a accompagné de nombreux étudiants dans leur processus de création au baccalauréat, à la maîtrise en danse et au doctorat en pratiques artistiques. Depuis 2008, le Regroupement Québécois de la Danse lui confie ainsi qu’à David Pressault, le programme de formation pour chorégraphes émergeants. Cette implication compte parmi les actions qu’elle privilégie pour renouveler sa pratique et contribuer à l’évolution de la discipline.
Steve Lalonde est étenteur d’un DEC jazz-pop à la basse électrique du Cégep Régional de Lanaudière à Joliette, d’un baccalauréat en écriture de la musique classique et contemporaine de l’Université de Montréal où il a également étudié la musique électro-acoustique et étudié à la maîtrise en composition pour l’audiovisuel sous la direction de Robert Normandeau. Il a collaboré à la conception sonore de plusieurs pièces de théâtre, dont Scrap et La naissance de Superman écrites et mises en scène par Mathieu Leroux, le programme double Lone Star, Private Wars de James McLure dans des mises en scène de Sébastien Gauthier et Bernard Lavoie (respectivement) et Le numéro d’équilibre d’Edward Bond m.e.s. par Louis-Karl Tremblay. Il a également composé de la musique pour des courts-métrages, des projets multimédias et la télévision tout en travaillant comme sonorisateur à la pige et chef sonorisateur pour différents théâtres (Espace GO, Théâtre d’aujourd’hui, Licorne).
Yan Lee Chan est d’abord formé en arts plastiques puis en production théâtrale ou il s’est spécialisé en conception d’éclairages. Établi a Montréal, il a créé des éclairages innovateurs pour scènes contemporaines autant pour la danse que le théâtre. Il a collaboré avec plusieurs chorégraphes et compagnies canadiennes comme Sonya Biernath, Marc Boivin, Lin Sneling, Andrew Harwood, Nicole Mion, Jenn Goodwin, Pamela Newell, Denise Filiatraut, Jean Frédéric Messier, Paula Vasconcelos , Sylvie Moreau, Hélène Langevin, Stéphan Gladyszewsky. Cette année, Yan Lee Chan a créé l’éclairage sur différents projets, Janvier, une création de Teddy Taffel, Le Maitre de la rosée, de la compagnie Ondinuk, ainsi que la dernière création du Scotish Dance Theatre chorégraphiée par Victor Quijada.